En fait il s'agit d'une adaptation de la fameuse ruche "Hélianthe" de Maurice Chaudière (voir ici )
J'ai profité de mon cours hebdomadaire de poterie pour me lancer dans l'aventure :
dans une jardinerie j'ai trouvé une vasque en plastique qui a donc fait office de moule :
j'ai disposé de l'essuie-tout à l'intérieur ( sinon directement ça colle et ne se démoule pas...) :
j'ai fait une plaque de 1 cm d'épaisseur pour le fond. (toute la structure sera en terre chamottée )
Ensuite le reste est fait au colombin, avec lissage à chaque étage... ça monte petit à petit ...
J'ai mis 2 h 30 environ pour arriver à cela; c'est une réalisation mastoc, imposante : heureusement qu'on ne la cuira pas car c'est le genre de pièce qui vous monopolise un four à elle seule...
La semaine suivante, le démoulage était périlleux à cause du poids et de la fragilité de la pièce pas encore bien sèche...
-démoulage, perçage du trou sur le dessus :
Alain la trouvant -par photo interposée - trop basse, je l'ai rehaussée d'environ 5 cm, toujours au colombin
La ruche, dont l'aspect esthétique n'a pas été très exploité (!) a ensuite séché une semaine, j'ai pu faire les ouvertures ( trous d'un bon 1cm de diamètre, tenir compte de la rétractation ), puis je me suis attaquée au modelage de la "hausse"= le couvercle ( dont on reparlera en son temps car pour le moment il n'a pas encore son utilité ).La semaine suivante, bien sèche, j'ai pu la récupérer afin de l'enduire à l'intérieur et à l'extérieur de cire fondue : ça s'est très bien passé : j'ai fait fondre les pains de cire un à un (j'en ai utilisé 3 petits) dans une petite casserole, à feu doux, et avec une vieille brosse à dents ( je n'avais pas envie de sacrifier un pinceau neuf ! ) j'ai donc enduit intérieur et extérieur. ça a parfumé agréablement toute la maison !
La ruche a ensuite été transportée sur son lieu de destination, les trous délicatement agrandis car la rétractation et la cire les avaient considérablement réduits.
L'aventure continue, à suivre....
Aux dernières nouvelles Alain a récupéré un essaim dans une ruchette en carton, et il va le mettre dans la ruche, les abeilles sans doute à l'étroit dans la ruchette devraient y être plus à leur aise ! à suivre...
RépondreSupprimerBonjour et bravo pour cette réalisation, penses tu que la cire suffise pour protéger l'argile des intempéries, ou penses tu la mettre sous un abri.
RépondreSupprimerGuillaume
Bonjour,
RépondreSupprimerbravo pour votre expérimentation et le partage sur internet.
Quelles sont les dimensions de votre ruche une fois terminée et sèche ?
Cordialement
Les dimensions de la ruche sont de 45cm de diamètre et 50 cm de haut:le diamètre correspond à la largeur d'une grille à reine qui pourra être insérée entre la ruche et la hausse que l'on est en train de fabriquer;
RépondreSupprimerbonjour
RépondreSupprimermerci pour la réponse précédente.
Une autre question svp :
vous ne parlez pas de cuisson de l'argile ? Est-elle donc crue ? Si c'est le cas, comment va-t-elle résister aux intempéries (gel ???) ?
Bien cordialement.
c'est une expérience, la cire imperméabilise bien les parois, voir les articles précédents et à suivre !
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerj'ai pas compris l'utilité du trou centrale de la partie basse de la ruche... le miel de cette partie n'est jamais récoltée, non?
je vais tenter de réaliser mes ruches ainsi...
Désolée pour la réponse tardive, je ne fais que m'occuper du blog et la ruche est chez un apiculteur qui n'a pas internet. Les trous c'est pour les entrées et sorties.
RépondreSupprimerAttention, ce type de ruche est fragile, celle-ci n'a pas tenu plus d'une saison.