lundi 29 mars 2010

03 mars 2009 (archive du blog Rapport à la Terre)

03 mars 2009 (archive du blog Rapport à la Terre)

Remise en état de l'oliveraie

Compte rendu du chantier taille des oliviers du dimanche 1er mars...

Il faut convenir que l'oliveraie était passablement envahie et tout juste accessible !

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Certains arbres gardaient encore, sous forme de gros tronc mort, les traces du fameux gel de 1956 qui avait décimé la quasi totalité des oliviers en Provence, mais pas pour autant tué les arbres, qui étaient pour la plupart « repartis » l'année suivante ( sauf ceux qui avaient été promptement arrachés et remplacés par d'autres plants, certains propriétaires ne croyant pas, à tort, à l'extraordinaire vitalité de cet arbre ).

Après un exposé rapide et concis de l'ami Francis sur les oliviers en général ( répartition géographique, habitat, variétés – il y a en une bonne centaine !! - autour d'un verre de la potion magique de l'association, nous avons rassemblé les outils ( = de bons sécateurs, cisailles, scies, et une petite tronçonneuse... ) il est vrai que les outils de l'association récupérés chez Emmaüs faisaient pâle figure à côté de ceux bien huilés de Francis :

  • 1ere leçon : toujours bien prendre soin des outils et les poser tous au même endroit !

Grande leçon d'humilité ensuite devant l'olivier tel qu'il se présente à nous : par où commencer ? Que couper ? C'est un peu comme si l'on se mettait à la place de cet arbre qui étouffe et qu'il s'agit néanmoins de domestiquer dans le but de nous produire des olives, tout en respectant sa ligne et sa « personnalité »...

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D'abord, le bas : commencer par enlever ce qui gêne au pied de l'arbre.

On y voit déjà plus clair pour monter d'un cran !!

Toujours couper le sécateur bien contre l'endroit à couper, de façon à faire des coupes franches et nettes, et pour les plus grosses branches, veiller à garder le « bourrelet de cicatrisation » de l'arbre ( sorte de renflement à la base de chaque branche).

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Ne pas hésiter à creuser et à y aller à la hache après pour supprimer une pousse de trop...

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Une fois que le bas est bien dégagé, que l'on a déterminé quelle(s) branche(s) maîtresse(s) on allait garder et qu'on a sacrifié les autres, on peut alors s'occuper de considérer la hauteur désirée :

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- Là encore, pas de précipitation, en s'éloignant de l'arbre, en respectant sa ligne et plus pragmatiquement en se mettant à la place des futurs ramasseurs d'olives, on en vient à estimer ce qui doit être coupé.

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L'escarasson, typique échelle à fruits provençale, est bien utile pour s'y jucher et sacrifier les branches inutiles !

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Après la pause repas,

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retour au chantier ! On peaufine le travail commencé, on nettoie autour, et on panse avec amour les blessures à l'aide d'un badigeon naturel à base de résine.

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Certains ont l'air désormais bien dépouillés, mais l'olivier ayant une vitalité extraordinaire, Francis ne se fait pas de soucis pour eux. Il suffira de revenir dans quelques mois pour s'en rendre compte.

Les pins envahissants ne sont vraiment pas un très bon voisinage : notre président n'hésite pas à grimper aux arbres pour les couper !!

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Satisfaction du travail accompli, une oreille attentive pourrait même entendre le remerciement des arbres prêts pour une future production...

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On imagine aisément que les oliviers doivent se sentir mieux en considérant l'impressionnant tas de branches coupées !

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